Paroles d'homme : « moi aussi, je fais du yoga ! »

Le yoga, une affaire de meufs ? Si est vrai que les cours de yoga - et nos retraites - sont en général trustés par les femmes, l’absence de nos moitiés sur le tapis est-elle vraiment due à une histoire de genre ?

Messieurs, ne soyez pas impressionnés par notre aisance sur le tapis ! Vous aussi, avec un peu d’application, vous pourrez devenir aussi gracile que nous… La preuve avec Mathieu, qui a accepté de répondre à nos questions pour partager son expérience de yogi.

Petite précision : Mathieu n’est pas la personne en photo sur cet article… ;)

Le Yogascope : Hello Mathieu ! Peux-tu te présenter à notre communauté ?

Mathieu : Salut les yogi.ni.s ! Je suis Mathieu, Parisien d’adoption originaire de la banlieue de Lyon. J’ai découvert le yoga à Bali, pendant des vacances (c’est cliché non ?). Même si je n’ai pas accroché tout de suite à la dimension spirituelle du yoga, j’ai tout de suite aimé l’idée de bouger son corps différemment, en conscience, et dans des positions que je n’aurais jamais imaginées.

Tu as continué à pratiquer dès ton retour en France ?

A vrai dire, l’une des amies avec qui j’étais à Bali m’a un peu forcé la main car elle ne voulait pas s’inscrire seule dans un studio. Finalement, j’ai bien accroché avec l’ambiance et j’ai continué.

Comment a évolué ta pratique ?

Je fais maintenant du yoga au moins une fois par semaine (peut-être un peu moins depuis le confinement…). Je me suis accroché car j’ai vraiment senti une évolution chez moi : j’étais plus souple, j’avais plus d’endurance et j’étais fier de moi car je tenais des positions compliquées (sur la tête, les mains…). Surtout, le yoga m’a apporté beaucoup de calme et d’aide pendant le premier confinement, pendant lequel j’ai même essayé la méditation.

Tu considères le yoga comme un sport ?

Au début, oui. Je m’amusais surtout à monter dans les asanas compliqués, le reste m’ennuyait un peu. Mais au fur et à mesure, je me suis rendu compte que le yoga était plus qu’un simple outil pour la forme physique. Je ne sais pas trop comment expliquer mais ma vie a un peu changé depuis mes débuts… Je vois les choses autrement, je mange différemment… C’est quelque chose qui ne m’était jamais arrivé avant, alors que j’ai pratiqué beaucoup de sports différents (foot, tennis, basket).

Es-tu souvent le seul garçon dans ton cours ? Est-ce que ça te dérange ?

Quand on pouvait encore pratiquer collectivement, j’étais en effet souvent une minorité. Mais je n’ai presque jamais été le seul dans un cours. Encore une fois, au début, je me mettais au fond de la salle, mais j’avais l’impression que les filles pensaient que je les reluquais. Alors je me mettais devant, et c’était l’inverse. J’ai fini par prendre le parti d’oublier cette histoire de genres car le problème était surtout dans ma tête ! J’ai l’impression qu’en yoga, c’est un peu chacun sa pratique, chacun sur son tapis.

Que dirais-tu aux hommes qui hésitent à se mettre au yoga ?

C’est comme tout, il faut essayer ! Et si le fait d’être tout seul vous impressionne, venez en bande. La balance sera donc inversée… !

A quand ta prochaine retraite avec le Yogascope ?

J’aurais rêvé d’aller en Inde avec Rakesh ! Mais sans doute cet été, peut-être une retraite qui mêle surf et yoga.

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