Yoga talk avec Séverine Hermary de Satnam Club
Pour soutenir la communauté yogique en mal de chaleur humaine par ces temps confinés, Le Yogascope vous embarque à la rencontre de ces profs et ces studios qui rayonnent par leurs valeurs et la grandeur de leurs enseignements. Aujourd’hui, c’est Séverine Hermary de Satnam Club, à Bordeaux, qui répond à nos questions.
Le Yogascope : Bonjour Séverine ! Tu as vécu une première vie dans la communication, qu’est-ce qui t’a poussé à te réinventer ?
Séverine Hermary : Hello la communauté du Yogascope ! En effet, j’ai longtemps travaillé, pendant environ 15 ans, dans des grosses agences de communication à Paris, dans des postes à responsabilité qui imposaient à ma vie un rythme effréné. J’en suis arrivée à un point où je ne comprenais plus pourquoi je bossais. Je me suis alors rendue compte que j’avais besoin de retrouver un sens à ma vie. En 2017, j’ai décidé de tout plaquer pour me lancer.
Comment le yoga a-t-il changé ta vie ?
Finalement, ce n’est pas le yoga qui m’a ouvert les portes du changement mais la méditation. J’ai testé un peu tous les courants, je me suis intéressée à la pleine conscience, au pranayama… J’ai aussi lu pas mal de bouquin. Je crois que le premier livre de type spirituel que j’ai eu entre les mains était l’un de ceux de Matthieu Ricard ! Et, petit à petit, j’ai adopté ce monde qui m’a fait tellement de bien à une époque où je cherchais plus d’authenticité et de lien avec moi-même, avec, au bout du chemin, la pratique du yoga.
Un aperçu du cool de Satnam Club…
Ces deux événements de vie mis bout à bout donnent naissance à Satnam…
Exactement ! Ma recherche du bien-être a débuté à la fin de ma carrière dans la com’ et l’idée de créer Satnam a germé quelques temps après, alors que je reprenais mes esprits et le sens de ma vie en mains. A l’époque, il n’y avait pas vraiment de centres holistiques accessibles, de lieux cool où l’on pouvait passer acheter un tongue cleaner et un gua sha ou prendre un matcha après son cours de yoga. Surtout à Bordeaux ! Alors je l’ai créé, car j’avais la conviction que si j’avais besoin d’un tel endroit, je n’étais pas la seule… Quant au nom, le mot Satnam signifie Ma Vraie Identité en sanskrit, je crois que vous voyez l’idée !
Peux-tu nous en dire plus sur Satnam ?
Satnam est né de ma conviction profonde qu’on ne peut pas penser à son corps sans y penser de façon holistique : le mouvement et l’alimentation sont importants, bien sûr, mais les énergies sont primordiales, et apprendre à nourrir correctement son âme aussi… C’est pourquoi j’ai voulu créé un lieu pluriel, où se croiseraient tous les niveaux du bien-être, pas simplement un club de yoga.
J’aime dire que Satnam est un “lieu de vie dédié au yoga et au bien-être”. Ça résume bien l’essence du projet car nous donnons, bien-sûr, des cours (yoga hatha, Iyengar, ashtanga, fly… méditation, Pilates et barre au sol) mais nous sommes aussi très engagés dans le partage avec notamment les conférences que nous organisons, où le fait de permettre à nos membres, et même à tout le monde, d’échanger autour d’une boisson chaude ou d’un repas healthy.
Nous disposons aussi de trois cabines de soins dans lesquelles notre équipe s’applique à des soins du visage (Kobido), du corps (Reiki), de la réflexologie et consulte en nutrition intégrative et même en coaching - c’est moi qui m’y colle !
Pour compléter l’expérience, nous avons aussi une petite boutique où nous proposons des accessoires pour se faire du bien chez soi (Gua Sha, bougies, Palo Santo…) ou pour se se faire plaisir (bijoux, vêtements…).
Comment le confinement a-t-il poussé Satnam à se digitaliser ?
On a évidemment été poussés à prendre le virage du digital avec ces deux confinements successifs, pour donner un peu de douceur à nos habitués mais aussi et surtout pour survivre. Néanmoins nos yogi.nis nous manquent et nous avons hâte de les voir déployer leur tapis chez Satnam à nouveau. Il n’y a rien de tel que la chaleur humaine…
UN PEU D’AMOUR DANS CE MONDE D’ASANAS!
Les Valentins de notre retraite ferret capienne reviennent sur leur première expérience en retraite… et à deux!
Sandrine et Laurent sont des yogis atypiques dans l’univers du Yogascope. En couple, âgés respectivement de 49 et 60 ans et n’ayant jamais - ou quasi - pratiqué le yoga avant de se joindre à une retraite, ils ont accepté de revenir sur leur expérience en couple, à l’occasion de la Saint-Valentin.
Par Fanny Liaux-Gasquerel
“Cette première approche immersive du yoga a vraiment été un lifechanger. Je la recommande à tout le monde”
VOUS & LE YOGASCOPE
En parlant de coup de foudre, vous et le yoga : c’était love at first sight ?
Sandrine : Pas du tout ! Avant notre retraite avec le Yogascope, Laurent n’avait jamais fait un chin mudra et j’avais détesté ma première expérience. En fait, je m’étais même fait mal à la nuque à cause d’un professeur un peu laxiste. Maintenant que je pratique régulièrement, je le dis haut et fort : un bon professeur doit être à l’écoute de ses élèves !
Vous pratiquez souvent ? Ensemble ?
Laurent : Aussi étrange que ça puisse paraître, j’ai eu un réel déclic lors de la retraite. Je n’avais jamais - jamais ! - pratiqué avant de partir au Cap Ferret avec le Yogascope. Depuis, je me suis inscrit dans un studio parisien où je pratique quasiment quotidiennement. J’en profite pour inviter Sandrine, qui s’exerce dans une autre salle, dès que l’on en a l’occasion.
Sandrine : Mais je ne me mets jamais à côté de lui ! Je préfère que nous ayons chacun notre espace et notre propre champs d’exploration sans être intimidé pas le regard de l’autre.
Votre style de yoga favori ?
Sandrine : Je ne m’épanouis que dans des pratiques dynamiques. Le Vinyasa est donc mon style favori. J’ai aussi testé le hot yoga, une pratique très différente dont j’ai failli partir en courant. Mais j’ai tenu bon, et j’adore ! Au contraire, les pratiques plus douces comme le Yin ou la méditation sont très challenging pour moi.
Laurent : A l’inverse de Sandrine, j’ai besoin de spiritualité dans ma pratique. Les mantras chantés, des mots justes donnés par le professeur… C’est mon truc. La méditation fait aussi partie de ma routine.
Vous êtes plutôt Tadasana, Malasana, ou Bakasana ?
Sandrine : Pour être honnête, je fantasme de monter un jour en Sirsasana.
Vous avez d’autres rituels bien-être à deux ?
On marche beaucoup. S’évader au grand air, c’est essentiel.
“Notre professeure, m’a très vite mis à l’aise en m'invitant à m’écouter et à avancer à mon rythme. J’ai tout de suite adhéré à cette approche et ça m’a mis en confiance.”
VOUS & LE YOGASCOPE
Comment avez-vous entendu parler du Yogascope ?
Sandrine : Mon amie Virginie, qui m’a d’ailleurs invitée à ce fameux premier cours de yoga, participait à la retraite au Cap Ferret d’Août 2019. Elle m’a proposé de l’accompagner et, comme j’adore l’inconnu et les challenges, j’ai foncé. De plus, à ce moment là on était en plein mois de juillet, Paris était vide, je n’avais jamais été au Cap Ferret… Il ne m’en fallait pas plus !
Avez-vous beaucoup réfléchi avant de réserver votre retraite ?
Sandrine : J’ai à peine réfléchi au fait d’être ultra novice. Léa - la fondatrice du Yogascope, NDLR - m’a conseillé au téléphone de me familiariser avec quelques asanas pour apprendre les bases. Mais je n’en n’ai fait qu’à ma tête car j’avais confiance en mon corps de sportive et en ma soif d’apprendre. Finalement, j’ai tout découvert sur le tas, et c’était l’idéal.
Pourquoi avoir choisi de partir à deux ? Aviez-vous des appréhensions ?
Sandrine : A vrai dire… j’avais décidé de faire ce séjour avec mon amie avant toute chose. Et puis parce que j’avais tout de même envie de passer du temps avec lui, je lui ai soumis l’idée, et finalement il m’a dit oui car le Ferret et le yoga l’attiraient aussi. J’ai été étonnée car il savait qu’il allait se retrouver dans un groupe de femmes, mais en même temps très heureuse de pouvoir partager ça avec lui.
Laurent : Finalement, Caroline, notre professeur, m’a très vite mis à l’aise en m'invitant à m’écouter et à avancer à mon rythme. J’ai tout de suite adhéré à cette approche et ça m’a mis en confiance. On a aussi eu la chance de partir en retraite avec une super équipe. Dès que j’avais besoin de me mettre à l’écart, personne ne m'embêtait.
Quelle relation s’est installée entre vous deux et les autres participants ?
Sandrine : Encore une fois, nous sommes partis avec un super groupe. J’ai notamment rencontré une personne que je considérais et considère encore comme une fille par adoption. Un vrai coup de coeur.
Laurent : Partir avec un groupe d’inconnu est aussi une expérience rare et profondément humaine. Des vacances uniques !
Le truc que vous faisiez en retraite et qui vous a manqué une fois rentré chez vous ?
Sandrine : Se nourrir de plats végétariens ! J’ai deux filles qui ne mangent pas de viande et pourtant, je peine à cuisiner végé ! Alors, se régaler du matin au soir grâce à notre super cheffe, c’était un vrai luxe. Avoir la chance de se dédier entièrement à sa pratique physique est aussi un privilège quand on passe sa vie quotidienne à droite et à gauche… Une vraie pause.
Alors, finalement, la retraite en couple, vous repartiriez ?
Sandrine : Carrément ! Mais pour commencer, je pense repartir à Dakhla avec ma fille de 14 ans et mon fils de 11 ans. Eux non plus n’ont j’avais pratiqué le yoga mais ils sont convaincus de ce que je leur raconte de ma première expérience avec le Yogascope !
Laurent : Cette première approche immersive du yoga a vraiment été un lifechanger. Je la recommande à tout le monde !
“Je pense repartir à Dakhla avec ma fille de 14 ans et mon fils de 11 ans. Eux non plus n’ont j’avais pratiqué le yoga mais ils sont convaincus de ce que je leur raconte de ma première expérience…”